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Des couches rocheuses parallèles à la pente, empêchant la formation d'un sol profond, et la venue régulière des moutons ont maintenu depuis très longtemps une mosaïque de buissons, de prairies maigres et d'arbres isolés qui offrent gîte et couvert à de nombreux oiseaux, comme la Pie-grièche écorcheur, le Bruant zizi, le Tarier pâtre et le Torcol fourmilier.
Pie-grièche écorcheur - photo de Pascal Engler |
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Aujourd'hui, le travail de l'agriculteur privilégie la conservation de la biodiversité et du paysage. Selon les secteurs, la fauche tardive, la pâture automnale ou un débroussaillage mécanique permettent le maintien d'une flore très riche qui compte par exemple une quinzaine d'espèces d'orchidées comme l'Homme-pendu, l'Ophrys bourdon ou le Limodore à feuilles avortées
Ophrys bourdon - photo de Benoît Reber |
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Les reptiles sont bien représentés à la Chassagne, en particulier par la Coronelle lisse, le Lézard des murailles et le Lézard agile. Vous croiserez peut-être également le Lézard vert, vraisemblablement introduit il y a longtemps et qui s’est bien acclimaté au lieu. Les Vipères aspics n’ont, de mémoire d’homme, jamais provoqué d’accident, mais regardez où vous mettez les pieds… et surtout les mains !
Vipère aspic - photo de Patrick Gassmann
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Si l’on pesait tous les animaux de la Chassagne, le groupe le plus lourd serait peut-être celui des sauterelles et criquets. Cette abondance est bien sûr intéressante pour tous les animaux qui s’en nourrissent, mais leur étonnante diversité (plus de 20 espèces, dont certaines très rares) suffirait aussi, à elle seule, à justifier les mesures de sauvegarde prises pour protéger la Chassagne.
Phaneroptère - photo de Raymond Delarze
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